Health

La science du sport, de l’exercice et de la santé

Exploring the Science-Backed Benefits of Regular Physical Activity - Montreal Fitness

Faire du sport ne se limite pas à perdre du poids, ni à se sculpter un corps de rêve. S’il s’agit des deux motivations principales à la pratique d’exercices physiques, nous savons pourtant que faire du sport, c’est bien plus que cela ! Le sport possède une multitude de bienfaits pour la santé. En voici quelques-uns validés par la science.

150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée par semaine. C’est ce que préconise l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) aux adultes âgés de 18 à 64 ans pour rester en forme. Pour avoir davantage de bénéfices sur le plan de la santé, l’organisation précise que les adultes devraient augmenter leur durée d’activité physique d’intensité modérée à 300 minutes par semaine ou bien de pratiquer une activité d’endurance d’intensité soutenue à raison de 150 minutes par semaine. A savoir que l’OMS définit l’activité physique comme « tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui requiert une dépense d’énergie. L’activité physique désigne tous les mouvements que l’on effectue notamment dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à l’autre ».

Ainsi, les loisirs, la marche, le vélo, les tâches ménagères, les activités professionnelles, les activités ludiques, le sport et l’exercice font partie des activités physiques. L’OMS souligne également que chaque individu devrait pratiquer au moins deux fois par semaine des exercices de renforcement musculaire mobilisant les principaux groupes musculaires.

Mais pour quelles raisons devons-nous vraiment pratiquer une activité physique régulière ? Quels sont les bénéfices à court terme et à long terme ?

Réduire les risques d’AVC et de crise cardiaque

Faire du sport est ce que l’on peut faire de mieux pour renforcer notre système cardiovasculaire. En effet, l’activité physique améliore la structure du cœur, le fonctionnement des vaisseaux sanguins, la pression artérielle et agit sur le mauvais cholestérol (LDL).

Si toutes les études ne sont pas d’accord quant à la durée et la fréquence exactes à laquelle l’activité physique doit être pratiquée, toutes s’accordent sur le fait qu’elle maintient bel et bien notre cœur en bonne santé. Et qu’elle contribue à réduire les risques d’AVC et de crise cardiaque.

Un aspect à ne pas négliger puisque d’après Statistique Canada, les maladies cardiovasculaires et les maladies cérébrovasculaires figurent au 2ème et 3ème rang des principales causes de décès enregistrées en 2019.

Prévenir le diabète

Lorsque nous faisons des exercices physiques au quotidien, nos muscles sont plus sensibles à l’insuline. L’hormone sécrétée par le pancréas est chargée de réguler le taux de glucose (sucre) dans le sang. Ainsi, l’activité physique permettrait de favoriser l’absorption du glucose sans pour autant que le taux d’insuline ait besoin d’augmenter. Ceci est donc très utile pour les personnes ayant du diabète de type 2.

Par ailleurs, il semblerait que les diabétiques bénéficient davantage de l’exercice physique lorsque celui-ci est diversifié. Notamment quand il combine des exercices d’aérobic et des exercices de résistance. Cela permet d’améliorer la régulation de la glycémie, autrement dit du taux de glucose dans le sang.

Se prémunir de certains cancers

En 2019, le cancer était la première cause de mortalité au Canada. Or il a été démontré que le sport ou du moins, la pratique d’une activité physique régulière, réduisait le risque de développer certains cancers tels que le cancer du côlon, le cancer de la prostate et le cancer du sein. Chez les femmes, faire de l’exercice permettrait de diminuer le taux d’œstrogène et de progestérone dans le sang, minimisant ainsi les risques de cancers du sein ou du col de l’utérus. Chez les hommes, la pratique d’une activité physique légère à modérée peut faire baisser de moitié les risques de cancer de la prostate. En ce qui concerne le cancer du côlon, l’exercice physique réduit l’exposition de la muqueuse digestive aux cancérogènes alimentaires en favorisant l’accélération du transit.

Enfin, l’activité physique n’est pas seulement utile pour prévenir le cancer. Elle l’est aussi pendant et après un cancer pour éviter les complications et augmenter les chances de rémission.

Lutter contre la dépression 

Ce n’est plus un secret, nous le savons déjà depuis longtemps : faire du sport c’est bon pour le moral. Pratiquer une activité physique de façon régulière permet de réduire les états de stress, d’anxiété et de dépression tout en offrant une meilleure estime de soi. En cas de dépression, le sport aide à diminuer les symptômes de la maladie et à éviter les rechutes. D’ailleurs, il a été démontré que la pratique sportive se révèle tout aussi efficace que d’autres formes de traitements dans certains types de dépression. En effet, l’exercice physique permet de libérer une bonne quantité de sérotonine, une hormone connue pour ses effets antidépresseurs. C’est la raison pour laquelle, certains psychiatres prescrivent du sport à leur patient en complément thérapeutique des traitements traditionnels. D’un autre côté, il semblerait aussi que le manque d’activité physique soit l’un des facteurs majeurs de dépression.

Entretenir son poids de forme 

Contrairement à ce que l’on peut penser, faire de l’exercice au quotidien n’est pas forcément synonyme de perte de poids. La corrélation entre exercice physique et perte de poids est en réalité assez complexe. Mais ce qui est certain, c’est qu’une personne qui pratique une activité physique quotidienne sera moins sujette à la prise de poids.

D’après une étude publiée dans la revue Nature en mars 2019 par des chercheurs de l’Université médicale Anschutz, du Colorado, le sport permet d’entretenir un poids de forme et aide à prévenir la reprise de poids après un régime. Ce qui signifie qu’il vaut mieux brûler plus de calories plutôt que de vouloir à tout prix les restreindre.

Booster sa mémoire

L’oxygène que reçoit notre cerveau pendant une activité sportive stimule le développement de l’hippocampe qui est alors capable de créer de nouveaux neurones. C’est ce qu’on appelle la neurogénèse. L’hippocampe est connu pour être le siège du savoir et de la mémoire. Alors quand on fait du sport, non seulement on booste notre mémoire mais en plus on minimise nos chances de développer des formes de démence comme la maladie d’Alzheimer. Les exercices d'aérobic sont, semblent-ils, ceux qui ont le plus d’effets bénéfiques sur le développement des neurones.

Une récente étude menée par des neuroscientifiques de l’Université de Genève (UNIGE), ont démontré qu’il suffisait d’une séance de vélo intensive de 15 minutes par jour pour qu’il y ait des effets sur la mémoire et l’acquisition de nouvelles compétences motrices. Le message est donc on ne peut plus clair : exercice physique et mémoire font vraiment bon ménage !

Le sport, pratiqué de façon régulière, allongerait l’espérance de vie d’au moins 3 ans. Mais la sédentarité qui nous touche tous plus au moins représente un réel danger pour notre santé. En effet, rester assis plus de 6 heures par jour serait très mauvais pour la santé. D’ailleurs, selon l’OMS, la sédentarité serait la cause principale du diabète, des maladies cardiaques, des cancers du sein et du côlon.

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